La Vallée des Peintres
Il était une fois… La Vallée des Peintres : Entre Berry et Limousin, située entre les départements de l’Indre et de la Creuse, cet endroit est le point de rencontre entre la nature et l’art, un lieu où l’impressionnisme a pris forme il y a près de 150 ans.
Ce paysage est si riche que les artistes peintres ne savaient où s’arrêter. En effet, c’est dans la campagne française du XIXe siècle, près de Crozant, que ce célèbre mouvement artistique est né. Des artistes tels que Claude Monet et Armand Guillaumin ont été attirés par les paysages préservés de la Vallée de la Creuse, immortaliser sa beauté naturelle.
Émotions nouvelles
Les peintres viennent chercher des émotions nouvelles, libérés des contraintes de l’atelier, avec la mise au point des tubes de peinture. Et, dès le milieu du XIXe siècle, grâce au chemin de fer, ces impressionnistes en quête de « peinture en plein air » plantent leurs chevalets sur les rives de la Creuse, de la Gargilesse, de la Petite Creuse et de la Sédelle. Ainsi viennent Jules et Victor Dupré, Théodore Rousseau, Constant Troyon… La Vallée de la Creuse connaît un véritable engouement et attire de grands maîtres, tel Claude Monet à Fresselines, qui a fait de cette vallée un haut lieu de l’Impressionnisme. Lui succède Armand Guillaumin à Crozant qui est devenu le chef de file des peintres de la Vallée.
Claude Monet et la Vallée des Peintres
Le poète Maurice Rollinat, lui aussi charmé, s’installe à Fresselines. Jusque dans les années 1930, les postimpressionnistes, tels Fernand Maillaud et Léon Detroy, ou les expressionnistes, avec Anders Osterlind et Emile-Othon Friesz, jusqu’à l’avant-gardiste Francis Picabia, continuent de fréquenter ces sites jamais épuisés.
Ces tableaux entre Berry et Limousin sont exposés dans les musées du monde entier, Paris, Copenhague, Genève, Cambridge, Boston, Philadelphie, New York, Chicago… Aujourd’hui le paysage a évolué, une nouvelle vallée s’invente tout en conservant son charme, sa beauté et sa nature préservée.
George Sand et la Vallée des Peintres« Tout y enflamme l’imagination… tout y serre le cœur » déclara George Sand à propos de cette vallée. Par ailleurs, c’est ici qu’elle imagina une partie de son roman Les péchés de Monsieur Antoine. Dans une lettre adressée à Delacroix, elle lui raconte venir chaque année voir les ruines de Crozant, et chaque année y crier sept fois son nom.